Hier soir, alors que l'on rentrait, sous un ciel de nuit et sous la pluie, chacun sous son parapluie, pour la deuxième fois consécutives en 2 jours, mon bouton d'or m'a dit cette jolie phrase : " Moi j'aime pas ça, maman, le chagrin breton, c'est vraiment trop triste ...... mais heureusement j'ai mon parapluie coccinelle.... pour redonner le sourire au ciel ."
J'aimerai avoir d'aussi jolis mots dans ma bouche .
Le héro, incarné par Paul Giamatti est assez vilain mais tellement drôle et romantique que même quand il est un chouia pathétique on le prendrait bien dans nos bras . Il se marie 3 fois mais une seule fois avec la femme de sa vie, on rit, on pleure, on voudrait qu'il arrête de faire n'importe quoi, on adore et on envie un peu la relation qu'il a avec son père ( on voudrait ce terrible Dustin Hoffmann, aux dents du bonheur, comme padre ) . Un film qui retrace les différents épisodes de la vie de ce héro assez ordinaire qui a eu une vie assez étonnante . Les seconds rôles sont tous supers, petite préférence personnelle pour le très très charmant et désinvolte "Boogie" interprété par Scott Speedman .
Je suis étonnée de na pas en avoir entendu un peu plus parler, c'est à mon avis un film bien plus riche que ne laisse suposer la bande annonce, croustillant, émouvant et surprenant . Allez-y, régalez vous ; vous me direz ce que vous en avez pensé .
Je vous laisse avec Leonard Cohen que j'adore et qu'on entend à plusieurs reprises, il me semble dans le film .
Hier, en fin de journée, après avoir traversé tout Paris en métro, assise dans un très joli jardin parisien, j'ai eu la chance ( merci Caro ) d'écouter en avant-première le nouvel album de Feist, avec quelques blogeurs ( des vrais eux, je les ai reconnu à leur I-Phone et à leur manière compulsive de taper dessus ) . Le vent soufflait dans les arbres tout autour de nous, mais dans nos oreilles, seule la voix chaude et délicatement cassée de Feist nous a enchanté . Avec elle, on est parti en voyage, loin, quelque part en Californie, en pleine nature, là où le vent et les vagues mènent la danse, là où elle est allée enregistrer ce dernier album ,entourée de ses musiciens et amis . Parce ce que c'est comme ça qu'elle a l'air d'être Feist, authentique, fidèle et un peu fragile aussi ; malgrè mon anglais niveau 1ere B ( je ne vous raconte même pas le moment où j'ai du me présenter, à 2 doigts du malaise vagal que j'étais ) j'ai compris son envie d'être bien entourée quand elle travaille et son besoin de s'isoler pour se ressourcer quand elle se sent complètement vide comme après son album " let it die " . J'ai compris qu'elle n'était pas très à l'aise avec son image, qu'elle n'aimait pas qu'on la prenne en photo, qu'en matière de fringues, elle n'y connaissait pas grand chose mais qu'elle avait une bonne amie,Vanessa Bruno, qui avait sans doute un peu pitié d'elle et qui l'habillait pour ses concerts ( " Good choice " que Caro, elle a dit à ce moment là , en grande animatrice de débat ) . J'ai senti surtout qu'avec Feist, on était loin de l'image du show-biz, elle a été extrèmement sympathique, elle a répondu à nos leurs questions avec beaucoup de simplicité . Juste là, sous les arbres d'un joli jardin parisien, le souffle du vent tout autour et un verre de blanc à la main .
Merci beaucoup à Coralie pour le casque ( le même que Micky Green, si c'est pas la classe ça ), le roi des nachos suprêmes me l'a déjà taxé, pour l'invitation, pour les macarons et pour sa gentillesse aussi, simplement .
Une année est passée . Elle a beaucoup grandi et moi aussi on dirait . Même pas un début d' angoisse . Même pas une petite boule au ventre . Même pas un début de minuscule petit mouillage des yeux . Totalement détendus du slip qu'on était, Elle et moi et Lui . A un point que maintenant que c'est fait je me demande si je ne suis pas en train de me transformer . J'ai à peine adressé la parole à la nouvelle maitresse et j'ai laissé mon petit bouton d'or en oubliant de prévenir qu'elle restait à la cantine, aujourd'hui, pour son premier jour chez les "moyens" . J'ai tendance à me concentrer en général sur les choses que j'ai l'impression de ne pas réussir, mes ratages, à essayer de comprendre, ( de couper les cheveux en 4 comme diraient quelques uns ) pour surmonter les difficultés que l'on rencontre Elle et moi . Et si aujourd'hui, je me félicitais de la facilité avec laquelle elle a passé cette nouvelle porte . Et si aujourd'hui, je me réjouissais qu'elle soit si bien armée . J'y suis bien pour quelque chose aussi, non ?