J'étais partie de bon matin, bon pied, bon oeil, traversant tout Paris, dans le froid ensoleillé, en bus, en métro, en vélib', direction The maison de la radio. En effet, ça faisait un moment que je voulais assister à un enregistrement du"Fou du roi", l'émission de Stephane Bern, sur France Inter . Arrivée avec trois quart d'heure d'avance, j'ai, malheureusement, pu constater qu'on n'attendait pas après moi .Le hall de la grande maison était plein de gens, debouts, assis, et vautrés, là depuis 9H00.... apparemment je n'étais pas la seule à vouloir entendre en live Daniel Morin, qui me fait mourir de rire avec ses chroniques sur la télé ( je ne savais pas qui était Mickael Vendetta avant son récit quasi quotidien de "la ferme" ) et biensûr Didier Porte, que j'adorerai voir sur scène ; mais aujourd'hui, en plus, il y avait José Garcia, triste à mourir quand même, faut bien le dire et Gilbert Melki dont la "sombritude" est carrément sexy...à priori, je ne suis pas la seule à le penser ("c'est les vacances" qu'il m'a dit le mec de la sécurité à qui j'essayais de faire du charme (ou pitié) pour qu'il me laisse rentrer, mais non rien à faire ) .
Totalement démunie, j'ai repris un vélo et un métro et je suis descendue,un peu au hasard, au métro "Sèvres Babylone", quand on est parisien, on sait que c'est l'arrêt du Paradis sur terre...... non les filles, pas le Bon Marché mais La Grande Epicerie du Bon Marché, notre Harrod's à nous ; à chaque fois je meurs de bonheur et d'envie de tout acheter, le pain,tous leurs pains, avec plein de truc dedans, leur traiteur italien avec les jambons, le parmesan, les sandwichs aux légumes grillés et confits, les patisseries, les rayons de produits étrangers, enfin TOUT, TOUT, TOUT....je vous assure c'est vraiment un truc de fou, je pourrai y passer ma vie...ou presque .
J'ai repris mon bus, quelques minis marshmallows dans ma poche, une ficelle norvegienne aux graines de tournesol sous le bras, je suis rentrée à la maison et le soleil brillait toujours .
Ci-dessus quelques photos prises rapidement, dans le rayon des confiseries, pendant qu'un gros malabar me criait dans les oreilles que "les phoooootooooos sont interrrrrrrdites dans le maaaaagasiiiiinnnn" .